« Surveillant de baignade, c’est avant tout un métier à responsabilité ! »

Se mouiller pour les autres en permanence... mais rester au sec la plupart du temps !

« Surveillant de baignade, c’est avant tout un métier à responsabilité ! »

Céline et Mathieu sont tous les deux surveillants de baignade à Disneyland® Paris, dans l’équipe du Disney’s Hôtel New York® - The Art of Marvel. Ils nous racontent leur quotidien et leurs missions, loin des clichés, comme le résume Céline : « Ceux qui connaissent mal le métier ont parfois l’image d’un surveillant de baignade qui reste assis sur sa chaise toute la journée, mais c’est loin d’être le cas. C’est vraiment un métier à responsabilité, la vigilance est permanente ! »

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Pour se lancer, l’indispensable BNSSA

 

Ancienne nageuse, Céline est surveillante de baignade depuis ses 18 ans et à Disneyland® Paris depuis un an : « J’ai passé le BNSSA (brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) dès que j’ai pu le faire ! J’étais surveillante en job étudiant, pendant les week-ends et vacances. Après un DUT en commercialisation, je me suis finalement tournée vers le tourisme à Disneyland Paris ». Ce qui l’a motivée ? « Une première mission s’était super bien passée avec l’équipe, j’avais adoré l’expérience. D’une mission intérimaire de 15 jours, je suis passée à une mission de trois mois. Aujourd’hui, à 21 ans, je suis en CDI. »

Mathieu non plus n’avait pas planifié une carrière à Disneyland® Paris : « Comme Céline, j’ai commencé par un job étudiant, puis on m’a proposé un CDD qui s’est transformé en CDI, car la demande était très forte. J’ai tellement aimé les équipes, l’ambiance et la vie d’hôtel que je suis resté ! »

Pour devenir surveillant de baignade, pas de secret… il faut d’abord savoir très bien nager ! Ce qui valide cette compétences (et d’autres), c’est le fameux BNSSA. Quand on est déjà très bon nageur comme Céline, on peut se former sur une semaine intensive et passer l’examen : « Cela vient compléter la formation de premier secours PSE1, qui dure également une semaine. Le BNSSA comprend quatre épreuves, dont une théorique, mais tout est mis en œuvre pour qu’on puisse la réussir. On a notamment accès à des questionnaires gratuits en ligne, qui nous permettent d’atteindre le minimum de 30/40, nécessaire pour valider la formation. »

Après son PSE1, Mathieu était un peu moins confiant, manquant un peu de technique : « On m’a proposé de tenter une première journée et de me rembourser si mon niveau n’était pas au rendez-vous. Mais tout s’est bien passé ! J’ai terminé ma formation et obtenu mon BNSSA. Les trois épreuves pratiques valident notre capacité à évoluer en apnée dynamique, à remorquer un mannequin dans différents contextes, à évaluer l’état d’une victime… » Et Céline et Mathieu sont unanimes, le BNSSA est un sésame pour l’emploi, car la demande est très forte et les candidats peu nombreux : « On ne parle pas uniquement de Disney, la demande est très forte partout en France ! »

 

« On évolue dans un hôtel quatre étoiles, à nous de faire en sorte que tout soit à la hauteur »

 

Dans leur équipe, sept à huit surveillants de baignade sont nécessaires pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement de la piscine ouverte de 7 heures à 22 heures, tous les jours y compris les jours fériés : « L’équipe du matin commence à 6h15 pour la check-list d’ouverture et termine à 14h15, celle du soir travaille de 14h à 22h15. Au sein du Disney’s Hôtel New York ® - The Art of Marvel, on s’occupe aussi de la salle de sports et du terrain de basket. En dehors de l’accueil et de la surveillance, on vérifie également la propreté des vestiaires, les stocks de serviette, les fontaines d’eau… On évolue dans un hôtel quatre étoiles, avec un standing élevé, à nous de faire en sorte que tout soit à la hauteur ! », explique Céline.

Mathieu met par ailleurs en avant le volet humain de leur métier : « On a la chance de travailler en hôtellerie, on a beaucoup d’interactions avec les clients et c’est enrichissant ! C’est aussi une fierté personnelle d’occuper un poste à responsabilité. Et l’équipe est une bonne raison de se lever le matin, on s’entend tous très bien, y compris avec nos managers qui nous encouragent toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. » Leurs missions variées sont également une occasion de s’ouvrir à de nombreuses activités, sans jamais avoir l’impression de tourner en rond.

Quand il est en place sur les bords de la piscine, le surveillant de baignade effectue avant tout un travail de prévention, ce que Mathieu revendique : « On s’occupe beaucoup de bobologie, mais c’est normal car notre mission est avant tout d’éviter les accidents. Si on voit par exemple un petit sans brassard, on va tout de suite échanger avec ses parents ! Un exemple de ce qu’on veut éviter ? Une semaine après avoir décroché mon CDI, une petite fille a tenté un salto qui s’est soldé par une blessure à la tête sans gravité, mais qui saignait abondamment. J’étais un peu tétanisé, mais j’ai fait ce que j’avais appris à faire et je suis intervenu. Je me suis occupée d’elle et je lui ai donné les premiers soins avant l’arrivée des pompiers ! »

Comme les autres Cast Members de Disneyland® Paris, Mathieu et Céline essaient de faire en sorte que le séjour des visiteurs se passe au mieux pour qu’ils profitent de la magie du parc : « On est très exigeants et très carrés, mais les retours sont quasiment tous positifs ! »

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Surveillant de baignade, et après ?

 

Dans les années à venir, Mathieu se voit toujours à Disneyland® Paris : « Certains collaborateurs ont un rôle d’intermédiaire entre les managers et les autres Cast Members et sont formateurs de terrain. Je me vois bien dans ce rôle de Cast Member expérimenté et ça ne devrait d’ailleurs pas tarder ! Et puis dans quelques années, pourquoi pas évoluer vers un rôle de management, en tant que chef d’équipe. On a la chance de pouvoir évoluer, verticalement ou horizontalement, vers d’autres métiers. »

Céline elle aussi envisage de prolonger son expérience Disneyland® Paris, avec un programme un peu différent : « J’aimerais bien un parcours un peu similaire ! Mais j’ai aussi envie de connaître le quotidien du Disneyland® Hôtel et je projette même une année de césure (un dispositif proposé par en interne) pour passer une année au Canada. A mon retour, je me vois à nouveau au sein de Disneyland® Paris parce que l’entreprise et le métier correspondent vraiment à mes envies et à mes attentes ! »

Cet article a été réalisé dans le cadre d’une série de portraits dédiés aux professionnels du tourisme, en partenariat avec le Gouvernement.

Crédit photo : Disneyland® Paris