5 métiers du tourisme pour les amoureux du voyage
Découvrir des paysages inédits, rencontrer de nouvelles personnes, pratiquer les langues étrangères, faire le plein d’expériences mémorables… Le voyage apporte beaucoup à celui qui l’entreprend. Voyager en travaillant, c’est aussi possible ! Voici cinq métiers du tourisme pour les amoureux du voyage !
Chaque année, de nombreux touristes étrangers, mais aussi nationaux, choisissent la France et ses régions comme destination rêvée. Selon Atout France, cet été, 9 vacanciers français sur 10 ont choisi de miser sur l’Hexagone et les outre-mers pour se ressourcer. Et si l’on vous disait qu’il n’y a pas toujours besoin d’attendre d’être en vacances pour voyager ? Vous pouvez allier passion et profession !
Alors, globe-trotteurs en devenir et ambitieux qui rêvent d’un métier d’avenir, découvrez cinq métiers du tourisme pour les amoureux du voyage !
Le chef de produit tourisme : explorateur dans l’âme
Les séjours culturels, les circuits en bateau, les randonnées ou tout simplement les combinaisons vol et hôtel ? Ils sont le fruit du chef de produit tourisme. Celui-ci conçoit des offres touristiques variées grâce à son expertise de la région qu’il promeut. Ce professionnel nomade est aussi amené à tester lui-même la faisabilité des circuits et formules qu’il propose. Ensuite, ces offres sont commercialisées par l’agence de voyages, l’office de tourisme ou le tour-opérateur qui l’emploie.
Pour mener à bien sa mission, le chef de produit tourisme ou forfaitiste, est très souvent en excursion. Des virées le long des lagons de l’Ile Maurice jusqu’aux balades dans la forêt de Brocéliande, il déniche les paysages et les monuments qui valent le détour. Il va aussi à la rencontre de plusieurs autres prestataires : les locaux, les hôteliers, les guides ou encore les transporteurs pour élaborer la meilleure offre possible. Au quotidien, il compte sur trois outils essentiels : son œil de lynx, une paire de chaussures confortable et sa connaissance des dernières tendances en matière de tourisme.
Quand il ne part pas en reconnaissance, le chef de produit tourisme s’attelle à d’autres tâches. Étude de marché, fixation des prix, négociation des contrats avec les prestataires, organisation de la stratégie de communication… la polyvalence est de mise ! Pour exercer ce métier, un bac +5 dans le domaine du tourisme ou du commerce est plébiscité.
Le matelot de navigation fluviale : itinérant au gré des flots
Les promenades en bateaux-mouches, les séjours sur péniche-hôtel et les dîners croisières ont toujours le vent en poupe auprès des touristes. S’ils se laissent porter par les vagues, les balades au fil de l’eau ne seraient pourtant pas envisageables sans le capitaine et les matelots.
Prendre le large, c’est sa spécialité et son cadre de travail est pour le moins hors du commun. À bord d’une péniche, il s’occupe de l’amarrage, de l’entretien et de la sécurité. Il s’assure que le bateau ait toujours fière allure et que les bouées ou encore les extincteurs soient à leur place. Il peut aussi échanger avec les passagers et participer à leur service.
Le métier est idéal pour ceux qui aiment travailler en équipe et qui souhaitent voir du pays. Que le cap soit jeté sur la Seine, le long des châteaux de la Loire, au bord des vignobles ou sur des berges sauvages, le matelot ne reste jamais longtemps au même endroit. Beaux couchers de soleil garantis !
Il peut être embauché par une entreprise de tourisme fluvial ou une compagnie de croisière qui possède une flotte entière ou un seul bâtiment. L’activité peut être accessible sans diplôme ni expérience préalable. À noter, tout de même, que le CAP transport fluvial ou le certificat de matelot peuvent servir de tremplin.
Le guide touristique : la boussole des voyageurs
Sans lui, les touristes peuvent rapidement se retrouver en perdition. Véritable ambassadeur du patrimoine, le guide touristique sait s’adapter pour informer tous types de publics. Au cœur d’un musée, d’un quartier pittoresque comme la Petite Venise à Colmar ou d’un site historique comme les alignements de Carnac en Bretagne, le guide est toujours aux premières loges de lieux culturels d’exception.
Au cours d’une journée, il parcourt plusieurs kilomètres, d’une visite guidée à l’autre. Il fait voyager ses clients à travers les âges et les paysages. Enfants ou adolescents en sortie scolaire, touristes internationaux, séniors… Le guide excelle dans l’art de l’adaptation. Il aime aussi l’histoire et se veut à la fois curieux et sociable.
Pour préparer les visites en amont, ce professionnel peut passer de nombreuses heures à déterrer tous les secrets du site sur place, mais aussi à se plonger dans les livres, à la bibliothèque. Il peut aussi accueillir les groupes à l’aéroport, voyager avec eux en autocar et traiter leurs demandes quotidiennes.
Le guide travaille la plupart du temps pour des offices de tourisme ou des agences de voyages. Pour exercer son métier, plusieurs formations s’offrent à lui, notamment le BTS tourisme et la licence professionnelle guide conférencier.
Le sommelier : sur la route des saveurs
Au sein d’un restaurant ou d’un grand hôtel, le sommelier s’occupe de l’inventaire de la cave, conseille les clients à table et met à jour la carte des boissons, grâce à sa connaissance des arômes et des saveurs propres aux vins. Il est amené à aller à la rencontre des vignerons pour déguster, en avant-première, des vins, des champagnes et d’autres alcools.
L’Hexagone ne manque pas de vignobles. Le sommelier peut se lancer à la recherche des meilleurs cépages à travers les 17 régions viticoles du pays. Du vignoble champenois au vignoble bordelais, en passant par la Corse ou la Loire, cet artisan du goût enrichit son palais en voyageant.
Sur la route des vins, il recherche des liqueurs de qualité, qui se marient à la perfection avec les mets au menu de la table pour laquelle il travaille. Il contribue alors à sa renommée. À l’instar d’un chercheur d’or, le sommelier déniche les crus qui sauront ravir les papilles des vacanciers !
Pour se lancer à la recherche de la perle rare, le sommelier doit être titulaire d’un BTS management en hôtellerie-restauration. La mention complémentaire sommellerie ou le titre professionnel sommelier permettent également d’accéder au métier.
Une fois son diplôme obtenu, le sommelier fait souvent ses premières armes sur la route, d’un établissement à l’autre. Il gagne en expertise aux côtés de chefs sommeliers chevronnés. Il peut aussi exercer à l’étranger, où les sommeliers français sont très appréciés. C’est l’occasion pour lui d’éveiller ses papilles à d’autres breuvages, comme les infusions en Chine, les digestifs en Italie, le mescal en Argentine ou encore, le saké au Japon.
L’animateur : le boute-en-train tout terrain
L’animateur de club de vacances ou le moniteur d’activités exerce son métier au cœur même des sites préférés des vacanciers. Que ce soit dans les campings, les stations de ski, les hôtels ou même les paquebots de croisière, l’animateur bonifie n’importe quel voyage.
Garant des éclats de rire et des expériences inédites hors des sentiers battus, il encadre plusieurs activités. En plein air, dans l’eau ou sur la neige, l’animateur crée des moments ludiques et pédagogiques pour petits et grands. Il est responsable de leur sécurité, du matériel qu’ils utilisent et aussi de l’état dans lequel le site est laissé.
L’animateur peut se spécialiser dans une activité en particulier en tant que moniteur de kayak ou de snowboard, par exemple. Il peut aussi voguer d’un milieu à l’autre selon les saisons : le snowboard dans les Alpes en hiver, le char à voile en Normandie au printemps ou encore, le yoga dans les parcs naturels du Verdon en été. Imaginatif, il doit aussi organiser un emploi du temps qui saura faire oublier aux vacanciers tous leurs tracas du quotidien.
Ce professionnel du divertissement travaille tout en s’amusant, dans des cadres toujours plus variés. En France, les lieux qui accueillent les vacanciers sont légion. La Baie de Somme pour les randonnées aquatiques, Saint-Raphaël pour le canyoning, Valras-Plage pour le camping… Ce sont autant de lieux et d’activités entre lesquels l’animateur peut alterner pour y apporter sa bonne humeur.
L’animateur peut également apporter son énergie au-delà des frontières nationales en encadrant des séjours de jeunes à l’étranger ou d’autres publics dans des enseignes françaises qui s’exportent.
Pour ce faire, l’animateur a un baccalauréat professionnel animation-enfance et personnes âgées (AEPA), un brevet d’aptitudes aux fonctions d’animateurs (BAFA) ou un brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) en poche.
Les métiers du tourisme représentent des opportunités professionnelles de choix pour les amoureux du voyage. En exerçant dans la communication touristique, l’hôtellerie-restauration, la médiation culturelle ou l’animation, ils sauront s’épanouir et concilier travail et passion !
Cet article a été réalisé en partenariat avec le Gouvernement.