5 métiers anti-routine dans le tourisme
Aider des randonneurs à découvrir de nouveaux lieux, faire voyager des gourmets dans l’assiette ou mettre de la bonne humeur dans les soirées de ses clients : c’est le rôle des experts du tourisme. Vous n’aimez pas la monotonie ? Voici 5 métiers anti-routine dans le domaine touristique qui devraient vous plaire !
En France, le secteur du tourisme représente plus de 8 % du PIB et deux millions d’emplois directs ou indirects. Selon Atout France, 25 millions de visiteurs étrangers se sont rendus sur le territoire français l’été dernier, ce qui représente 15 milliards d’euros de recettes. Une véritable « locomotive de notre économie », comme l’exprime Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme.
Que ce soit en cuisine, dans le sport ou l’animation, il existe plusieurs métiers dans le tourisme qui ne laissent aucune place pour le train-train quotidien ! Cerise sur le gâteau : ces derniers ne demandent pas forcément d’avoir suivi de longues études.
Être toujours de bonne humeur : c’est la force de l’animateur
Il n’y a pas d’âge pour partir en voyage ! L’animateur de club vacances peut intervenir auprès d’un public hétéroclite : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées… et dans des structures variées : village de vacances, hôtel club, camping, bateau de croisière, parc de loisir, à la plage, à la neige, en France ou à l’étranger. Ce professionnel est chargé d’accueillir les vacanciers, d’organiser les activités (jeux, sorties, animations, soirées thématiques…), de préparer les plannings du séjour, et d’assurer une bonne ambiance pour le plaisir des vacanciers.
Il organise par exemple des activités sportives et culturelles, comme des balades en ville, des excursions en bus ou en bateau, ou des tournois de volley. Ses objectifs ? La satisfaction, la socialisation et l’épanouissement des touristes. Dans les villages vacances, les campings ou encore les bateaux de croisière, il est également amené à animer les soirées et à encadrer des groupes pendant les sorties. Il a l’opportunité de voir des paysages différents chaque jour et de pratiquer des activités très variées. Quel que soit le lieu, l’animateur est généralement nourri et logé gratuitement.
C’est lui qui imagine et met en œuvre les projets d’animations en prenant en compte les besoins de ses clients. Il peut exercer en tant qu’animateur généraliste, ou se spécialiser et devenir animateur sportif, par exemple.
Les formations pour devenir animateur vont du CPJEPS (Certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) mention animateur d’activités et de vie quotidienne, à des licences professionnelles, tourisme et loisirs sportifs ou métiers de la forme. Il existe des diplômes de niveau bac comme le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) animateur ou éducateur sportif. Après quelques saisons, il est possible d’évoluer vers des postes de responsable d’activités, de chef animateur, voire au sein de la direction.
Découvrez le métier d’animateur
Faire découvrir des contrées fantastiques : c’est le rôle du guide touristique
On le connaît aussi sous les appellations de guide-conférencier, guide interprète ou encore guide de haute montagne. Le guide touristique est chargé de l’accueil de visiteurs Français comme étrangers. Depuis l’aéroport, il les accompagne vers la gare ou l’hôtel, et durant tout leur séjour. Son public est si varié qu’il n’a pas le temps de s’ennuyer ! De l’abbaye du Mont-Saint-Michel au Château de Versailles, en passant par les Grottes de Lascaux, son rôle est de faire découvrir le patrimoine culturel, naturel et architectural de la France aux touristes. Par conséquent, il doit connaître ses territoires de prédilections sur le bout des doigts ! Même s’il est souvent amené à accompagner les touristes lors de visites guidées dans des lieux touristiques, des monuments ou des musées, ce professionnel travaille aussi en agence. Il y prépare ses visites et s’informe sur l’histoire, la culture et les coutumes des territoires. Selon le groupe dont il s’occupe, ses conditions de travail peuvent changer. En effet, il aura plus de responsabilités en gérant des écoliers en sortie scolaire ou un groupe de retraités qu’en guidant des personnes en voyages d’affaires.
En plus de la maîtrise de l’anglais, a minima, une excellente culture générale est nécessaire pour raconter l’histoire, la géographie ou encore l’ethnographie. Parce que toutes les excursions sont différentes, ce féru de culture se doit de préparer le terrain et les éventuelles questions des voyageurs. Recherche, calcul d’itinéraires, ou gestion des réservations animent ses journées. Le guide de tourisme doit savoir s’adapter aux évolutions des attentes de ses clients. Flexibilité, disponibilité et capacité d’organisation lui sont donc indispensables.
Après l’obtention du bac, les aspirants guide touristique peuvent s’orienter vers un BTS (Brevet de technicien supérieur) tourisme, puis se tourner vers une licence pro métiers du tourisme et des loisirs, par exemple. À noter que la carte professionnelle de guide-conférencier est obligatoire pour organiser des visites guidées. Pour l’obtenir, la licence pro de guide-conférencier est requise. Elle peut être complétée par un master tourisme, mais aussi un master LLCER (Langues, littérature et civilisations étrangères et régionales) ou histoire de l’art.
Avec l’expérience et un carnet d’adresse bien rempli, il peut devenir cadre commercial dans une agence de voyages ou chez un tour opérateur.
Véritable mentor des touristes à tribord : c’est le moniteur de sport
Il existe autant de moniteurs de sport que de spécialités. De ce fait, au ski, à la montagne, en mer ou dans les écuries, le moniteur sportif travaille aussi bien au sein de structures privées que dans des associations sportives. Il peut aussi être sollicité par des structures touristiques variées, des villages de vacances aux hôtels en plein air. Canoë-Kayak, équitation, tennis, aquagym, ski alpin... tant d’activités sportives pour satisfaire les touristes. Il peut être généraliste ou spécialisé, à l’instar du moniteur d’activités nautiques. Quoi qu’il en soit, il enseigne sa discipline à des personnes de tous âges et de tous niveaux. Pédagogie, rigueur et patience font partie des exigences du métier.
Que ce soit sur un bateau de croisière, en kayak ou dans un char à voile, il est responsable de la sécurité des passagers à bord. Il est aussi chargé de la gestion et de l’entretien du matériel utilisé. Son public et ses activités ne sont jamais les mêmes : il peut aussi bien organiser des activités sportives pour des adolescents que pour des seniors. Les uns pourront s’adonner aux joies de la randonnée, à l’athlétisme ou au football, pendant que d’autres préféreront le yoga doux, la natation ou la marche rapide.
La plupart des moniteurs de sport sont titulaires d’un BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) dans la spécialité enseignée. En outre, le moniteur d’activités nautiques doit posséder la PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1). Le moniteur a l’opportunité d’évoluer vers des postes de management d’équipes, voire de responsable de structure.
Découvrez le métier de moniteur de sport
Au moindre tracas, on l’appelle : c’est le réceptionniste d’hôtel
Premier visage qui apparaît quand les clients entrent, le réceptionniste en hôtellerie remplit plusieurs fonctions. Il est la vitrine de l’établissement qui l’emploie. Le planning de réservation, ainsi que les entrées et sorties, connues sous les appellations check in et check out, n’ont aucun secret pour lui. En tant qu’ambassadeur de sa structure d’hébergement, il reçoit à la fois les clients sur place, prend les appels et relève le courrier.
Dès l’arrivée des voyageurs, il procède aux modalités d’enregistrement, leur remet des clés ou un badge, puis leur délivre toutes les informations indispensables à la bonne tenue du séjour. Pour joindre un taxi, pour un service de blanchisserie ou toutes autres options supplémentaires, c’est lui qu’il faut contacter. Son quotidien est rythmé par de nombreux passages et les demandes qu’il reçoit peuvent aller de l’organisation d’une lune de miel à la recherche d’un produit rare. Sa créativité et sa réactivité sont donc en permanence sollicitées. De ce fait, le réceptionniste d’hôtel ne voit pas le temps passer. Toute la journée, il s’engage à satisfaire des besoins multiples, allant de la livraison spéciale de douze roses en chambre, à la quête du meilleur restaurant familial de la ville. Autant de challenges qui le mettent en relation avec des prestataires aussi variés que surprenants.
Cette profession requiert une bonne expression écrite et orale, une parfaite maîtrise de soi et évidemment une bonne présentation physique. De fait, il doit savoir se montrer discret et élégant en toute circonstance, particulièrement dans les établissements hôteliers de luxe.
Pour devenir réceptionniste, il faut maîtriser au moins une ou plusieurs langues. Autre prérequis : avoir une formation de base dans les métiers de l’accueil et de l’hôtellerie. Certains diplômes préparent à cette fonction. On peut citer le bac pro métiers de l’accueil ou encore le bac techno STHR (Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration).
Par la suite, les futurs réceptionnistes peuvent se tourner vers un BTS MHR (Management en hôtellerie-restauration) s’ils souhaitent se préparer plus rapidement à des postes à responsabilité.
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Il promeut la gastronomie fine : c’est le second de cuisine
Discipline, raffinement et passion. C’est ce à quoi s’engage un second, également connu sous le nom de sous-chef. Il est le bras droit du chef cuisinier. Ses responsabilités sont multiples : il supervise la réalisation des plats, réalise les plannings d’équipe, gère les stocks, mais aussi les coûts. En l’absence du chef de cuisine, il peut se substituer à lui sur tous les aspects : management des ressources humaines, supervision technique, accueil des flux touristiques… Une chose est sûre : ce professionnel polyvalent ne connaît pas l’ennui.
La formation de cuisinier peut débuter par un CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) ou un BEP (Brevet d’études professionnelles) cuisine. Puis, le BTS hôtellerie restauration est recommandé pour faciliter l’accès à la profession. Comme c’est le cas pour beaucoup de métiers du tourisme, il est possible de gravir les échelons en interne. Ainsi, un jeune diplômé peut démarrer dans la « brigade » comme commis, puis chef de partie, avant de finir second.
La cuisine est un langage universel qui permet de s’expatrier à travers le monde et de faire fréquemment de nouvelles rencontres. De par la renommée de la gastronomie française, le second de cuisine peut donc exercer dans des structures variées, dans l’Hexagone ou à l’étranger. Cuisiner un cabillaud lors d’une croisière sur l’Atlantique, préparer un coq au vin dans un restaurant près de la grande muraille de Chine… Hôtels, bars, navires de croisière, compagnies aériennes, mais aussi parcs d’attractions offrent des opportunités intéressantes à cet as de l’art culinaire !
Découvrez le métier de second de cuisine
Cet article a été réalisé en partenariat avec le Gouvernement.